Écrire dans la ville a la couleur d’une "compagnie littéraire" avec ses ateliers, ses temps forts et ses échappées dédiés à l’émergence des écritures de création.

Ces manifestations à dimension créative sont inscrites dans un temps long. Elles évoluent le plus souvent au Garage à Saint-Nazaire, dans un espace scénographié, et peuvent inclure d’autres disciplines artistiques. Elles se déploient dans d’autres lieux, sur d’autres scènes, en s’associant parfois à la programmation de lieux culturels ou de festivals, ou en appui de programmes universitaires. C'est l'occasion d'expériences collectives interrogeant la relation des spectateurices et des lecteurices avec des œuvres.

Outre l’écriture à visée littéraire vouée à la forme canonique du livre, Écrire dans la ville s’intéresse aux arts littéraires, ces diverses formes empruntées par le texte littéraire pour vivre et s’exprimer hors du livre (spectacle participatif, poésie performée, improvisation littéraire collective, écriture de la danse en direct, lecture publique, exposition ou installation à visée littéraire, œuvre de médiations, livre d’art, zine littéraire...).

Au cours de la quarantaine de journées-évènements par an, Écrire dans la ville s’adresse à des écrivain·es (en herbe ou avec de la bouteille), à des lecteur·ices (en herbe ou avec de la bouteille), à des à spectateurices (en herbe ou avec de la bouteille) et à tous ceux et toutes celles qui aiment ne rien faire, juste être là, pour l’atmosphère, parce qu’on s’y sent bien et qu’on ne sait pas que faire d’autre.

La démarche de coopération, la possible permutation des rôles et la médiation numérique permettent d’œuvrer participativement et d’apprivoiser les pratiques littéraires dans le mouvement collectif.

Joël Kérouanton, écrivain et artiste-médiateur, assure la direction artistique du projet.

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Développer les actions sur le territoire d’ancrage (Saint-Nazaire), au niveau national et dans la Francophonie ;

Accompagner la démarche de création du public en même temps que celle des écrivain·es et artistes invité·es ;

Fidéliser le public à des événements spécifiques qui deviennent maintenant des rendez-vous ;

Poursuivre la mise en œuvre d’une démarche inclusive, en s’associant régulièrement avec des artistes et écrivain·es professionnel·les en situation de handicap.

• Une bibliothèque d’écrivain, avec des livres rares, fun et fous, et quelques dictionnaires pas piqués des hannetons ;

• L’accès à un outil open source de publication en ligne ou sur papier, le Do.doc (prononcer "doudoc"), facile à utiliser, qui valoriser facilement les productions ;

• Du matériel informatique (ordinateur, écran, vidéoprojecteur) et sonore pour des performances de lecture à voix haute (micro, pied de micro, pupitre) ;

• Un espace dévolu au travail collaboratif.

Écrire dans la ville investit le domaine de la conception et de la mise en œuvre de projets d’arts participatifs (participatory art), des pratiques artistiques pour l’inclusion sociale, de l’art collaboratif – également connu dans le monde anglo-saxon sous l’appellation de "Social Practice Arts". Ces pratiques se situent dans le champ culturel et en-dehors, à la croisée des chemins entre art et politique, dans le sens du vivre-ensemble.